Dernière mise à jour : 06/02/2025
« La question du changement de comportement et, plus généralement, de l'évolution des modes de vie, est un enjeu clé de la transition écologique. Il est largement admis que le progrès technique, à lui seul, ne permettra pas d'atteindre les objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre. »
Source : « Changer les comportements, faire évoluer les pratiques sociales vers plus de durabilité - L'apport des sciences humaines et sociales pour comprendre et agir » - étude ADEME de septembre 2016 - à découvrir en vidéo de 3min
Au-delà des modes de vie, cela n'embarque-t-il pas les modes de faire professionnels ? Dans quelle mesure sommes-nous capables d'accompagner et de faciliter ces évolutions individuelles et collectives majeures auprès de nos divers interlocuteurs (publics, usagers, clients, partenaires, collègues, élu·e·s…) ?
Et lorsque les valeurs personnelles se conjuguent avec les missions professionnelles, comment faire lorsque le vertige, la lassitude, le doute, la colère, l'isolement ou le sentiment d'impuissance finissent par nous épuiser ? Comment trouver le sens et l'énergie nécessaire pour continuer à porter ces projets, dans un contexte de crise systémique ?
Venez profiter d'un espace privilégié pour prendre du recul sur vos expériences et vos missions professionnelles, vous ressourcer, retrouver du sens, mieux comprendre les dynamiques humaines de changement, acquérir de nouveaux outils et in fine ajouter une nouvelle corde à votre arc en développant vos capacités uniques de facilitateur·rice de changements au service de la Transition Écologique et Sociale.
A l'issue de ce parcours de formation, les stagiaires seront en capacité de :
« Le parcours ACC m'a permis de gagner en confiance et en efficacité dans l'accompagnement des élus et des citoyens vers la transition énergétique. En comprenant les ressorts humains du changement, on améliore sa capacité à écouter, communiquer et à accompagner l'évolution des pratiques ».
Barbara, Directrice d'une ONG environnementale
« Cette formation, suivie à 3 personnes d’une même équipe, nous a permis de structurer nos méthodes de travail, mais aussi de mettre des notions théoriques sur nos pratiques, et d’avoir un socle solide de connaissances communes sur lesquelles s’appuyer pour co-construire des projets d’accompagnement au changement de comportement ». Ce fut également un moyen de prendre du recul et d’être davantage à l’écoute de soi-même et de l’autre ».
Pauline, Responsable du pôle développement et innovation territoriale au sein d’une ALEC
Cette formation s'adresse aux acteurs de la Transition Ecologique et Sociale au sens large, professionnels de terrain qui souhaitent développer leurs connaissances et compétences en accompagnement des changements :
Un parcours unique de 6 mois, une petite promo de 8 à 12 participants, un format hybride alternant regroupements en présentiel et en visio :
Une formation-action tournée vers l'opérationnel : chaque participant·e est invité à travailler un projet personnel tout au long du parcours, et les retours d'expérience de terrain de chacun·e sont mis à profit comme cas d'étude lors des RDV de suivi et autres temps de réflexivité.
Quelques éléments de contenus :
Module « fondamentaux de l'accompagnement au changement »
Module « stratégie et méthodologie pour la conception de dispositifs d'accompagnement au changement »
Module « posture et pratique de la facilitation »
Ingénieur diplomé de l'INSA de Lyon et titulaire d'un DESS en efficacité énergétique des bâtiments et énergies renouvelables, il a rejoint l'Institut négaWatt en 2015.
Facilitateur et formateur de formateurs, il intervient désormais comme responsable pédagogique et anime des formations sur les enjeux énergétiques et climatiques, ainsi que sur l'accompagnement des changements individuels et collectifs, et notamment organisationnels (gouvernance partagée).
Il intervient également "sur le terrain" dans le cadre de formations intra et de missions d'accompagnement sur-mesure.
Depuis 2015 à l’Institut négaWatt, Laure accompagne des projets de transition, par l’animation des dynamiques collectives, l’apport d’expertise, la formation et l’accompagnement des changements. Facilitatrice de Conversations Carbone, Laure pilote également le projet Planiss’Immo 2050 pour l’Institut négaWatt. Le fil rouge de sa pratique professionnelle est de faire le lien entre changements structurels et changements individuels, entre dimension technique et potentiel humain.
De formation universitaire en management des organisations de l’ESS et en méthodologie de projets, Isabelle a toujours eu à cœur d'avoir des activités porteuses de sens et au sein de structures engagées. Elle rejoint en 2010 l’Institut négaWatt à sa création, pour principalement développer l’activité de formation. Elle a contribué à l’émergence de Dorémi et suivi les expérimentations du dispositif sur les premiers territoires. Elle intègre Dorémi en 2019 pour accompagner des collectivités territoriales et acteurs qui développent Dorémi en local, et prendre en charge des missions d’ingénierie pédagogique pour concevoir et animer des formations. Dès le démarrage du projet, son implication dans les Conversations Carbone l’a amenée à devenir facilitatrice de la méthode et de travailler sur les questions d’accompagnement des changements de comportements, aujourd'hui socle fondamental dans la pédagogie des formations de Dorémi et fil conducteur pour les travaux en groupes multi-acteurs.
Chargée de mission accompagnement au changement et coordinatrice du déploiement des Conversations Carbone en France au sein de l’Institut négaWatt. De la diversité de ses expériences, en entreprise, en collectivité territoriale et dans le monde associatif, elle tire sa capacité d'adaptation et une ouverture propice à accompagner les démarches de dialogue avec les parties prenantes. Relier, fédérer autour d’un projet commun, catalyser les dynamiques de groupes, sont là son principal talent, source de satisfaction et d’énergie.
Facilitatrice et formatrice de Conversations Carbone, elle s’investit dans le déploiement du projet, car la convivialité et l’émulation au sein de petits groupes ont démontré leur impact à la fois sur les comportements des participants, mais également sur leur montée en compétences par rapport aux enjeux.